
Le martèlement des chaussures, tout à l'heure, me donnait envie d'écrire, pas ce que je fais là, plutôt une écriture. Mais c'est Roman avec Cocaïne qui a fait naître cette envie, je ne suis pas certaine qu'il soit le seul ; j'y médite de temps à autre.
Et puis c'est de voir tant de vêtements disponibles à l'emploi, c'est assez curieux. Parce qu'en tant que série américaine, je me dois d'honorer l'une de ses intrigantes caractéristiques. Ils ne portent jamais la même tenue deux fois. Alors pour pouvoir affirmer qu'elles peuvent être réalistes (j'entends le refrain de ton père), et parce qu'on ne sort pas indemne des sims et des défis qui vont avec - pour moi, je me dis qu'il fallait faire quelque chose. Bon, d'accord, ce n'est pas ça qui va égayer notre vie dans le charmant lycée, mais ça nous maintiendra déjà un peu plus éveillée. Huh, pourquoi je mets "nous" au juste? Ha..oui... je t'avais incluse dans la chose, à savoir s'habiller différemment tous les jours, au moins jusqu'à la Toussaint ? Débile!? Ma foi... on fait ce qu'on peut, et il faut bien dédommager tous ces vêtements, sacs, chaussures...
Je me disais qu'il était comme une batterie. J'en ai eu un peu marre, je me suis posé des questions...
Aussi, tu te souviens? un soir on discutait d'un journal intime à portée de main, et de l'attitude qu'on aurait, des facteurs morts ou vifs, etc. Je pensai soudain que tu avais à ta disposition pas mal de choses, tu sais, ces choses que tu prends sur ta clé et dont tu as la garde jusqu'à mon retour. Est-il possible de ne pas être tentée ?
Oui, je n'avais pas fini, je me suis simplement coupé la parole. Alors... que faut-il penser ? Ce n'est pas facile parce que quand nous sommes réunies, elle et moi, c'est ce que je voulais là où je ne m'y attendais pas. Alors comment ne pas faire marcher mon sale cerveau, comment ne pas donner cours à certaines pensées... ? Quand nous ne sommes plus ensemble, il n'y a plus rien, est-ce une question de patience, faut-il croire Fanny ? D'accord, la naïveté qui s'impose penche à quelques pourcents. Mais tout le reste, oui tout le reste sait bien. Il n'est pas berné, il y a bien une fatalité. Une batterie est une batterie. J'accepte, que puis-je faire d'autre... Mais il y a un semblant de nostalgie. Et ça, ça me fatigue. Mon prof dit que ça fait du bien de s'en séparer quelque temps, why not.
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