Tuesday, November 20, 2007


c'est un film japonais de Sekaiwa Tokidoki Utsukushii
qui s'appelle: Life Can Be So Wonderful
il est très beau

Friday, November 02, 2007

tic tac, dans le sac


Le monde n'est-il pas bizarrement fait ?

Je suis restée auprès de quelqu'un qui s'est passé de me connaître. J'ai évolué auprès de quelqu'un qui m'a fait certains maux, physiques, moraux, et que ça n'a pas perturbé. Qui m'a révélée. Et tant d'autres choses.
Et maintenant.
Je n'ai plus le Gourou fou. Mais j'ai toutes ses marques.
Dès que quelqu'un veut me connaître, je me livre un peu, et puis on ne me revoit plus jamais.
Beaucoup de personnes me veulent un bien incroyable, et je me volatilise toujours.
Il y en a qui veulent m'aider, qui veulent comprendre, qui veulent prendre tout leur temps pour que je m'en sorte, mais moi ça me contrarie, parce que je ne veux pas être cette chose fragile. Je n'aime pas qu'on s'occupe de moi, en sachant qu'on est aussi attiré par moi. C'est pour ça que des fois tout me fait peur, parce que j'attire tout le monde, je trouve ça fou et incroyable, on dirait un aimant géant, et vu que c'est justement mon problème actuel, je crée ma propre douleur. J'ai toujours refusé d'aller voir un psy en fait, parce que j'étais sûre qu'il finirait tôt ou tard par être intéressé par moi. Ambivalence personnelle, expérimentale. Et là ce serait concrètement l'apocalypse, ce serait définitivement effrayant ! C'est bizarre qu'intérêt spirituel se concilie nécessairement avec intérêt physique. Je n'ai pas encore compris un truc apparemment. [Enfin tu sais que je peux me persuader de tout même si j'ai toutes les preuves du contraire qui me frappent d'évidence, et que j'ai répertoriées moi-même (penser à PS en seconde, je me revois encore sur ma terrasse, un midi..!). Donc je préfère préserver autant que possible ma candeur.]
Je ne me sens plus capable d'embrasser quiconque, même si j'en avais envie. Enfin en fait, qu'est-ce que l'envie ? Parce que je ne la ressens plus. Mais en tout cas je décèle que ça serait une torture ce simple geste, et du coup je ne peux plus m'insérer dans aucune relation, parce que je sais que les gens vont attendre une présence physique de ma part, et que j'en suis incapable. Tout va bien tant que ça reste dans la conversation, mais tout tourne si vite, se pressent, que je fuis inlassablement.
Un tempérament, lors de ma soirée de jeudi. Il y avait un être que j'aurais pu embrasser, j'en avais envie. Et ça m'a un peu étonnée. Mais ça n'aurait sûrement mené à rien. Et c'était un peu tordu, parce que ça reposait sur un trait de caractère joué et théâtralisé avec le GF, ce qui a ravivé des choses, et est risqué pour ma santé ! En réalité, je n'en sais strictement rien, vu le peu de temps passé ! Et un autre, Matthieu : j'avais envie qu'il me protège, mais je ne sais pas m'y prendre.
Il y a des choses qui ne sont pas mon fort, beaucoup. En fait, j'ai l'impression d'être devenue un seul objet sexuel, et de n'exister que là-dedans. Et d'avoir coupé mes cheveux m'a fait vivre la sensation que j'avais perdu ça, que je ne pouvais plus en être un sans eux.
Game over.





µµµµµµµ
ce qui m'embête, c'est que je suis toujours Océane, la célèbre défenderesse de la veuve et de l'orphelin. Sauf que mes opprimés les plus présents sont désormais des êtres masculins, que j'ai le pouvoir et la vocation de combler. Mais : 1) je n'ai envie d'aucun contact physique ; 2) j'aimerais à tous leur apporter ma contribution, ce qui ne se pratiquerait pas...
En fait, je veux être là pour eux, mais je ne veux pas d'eux pour moi. Et je ne sais pas comment faire.
(post scriptum: ça va sinon, il ne faut absolument pas croire que j'ai un grave problème, c'est vraiment juste un détail, et j'aimerais éviter d'en faire des fromages, ce qui est pourtant peu crédible ici ; je ne suis en aucun cas trsite, à la rigueur un peu dans une position pas toujours forcément confortable, ou bien encore quelque peu perdue, mais ça s'arrête là.)(donc désolée pour tout ça)